“Sous la constellation de l’homme oiseau” pour harpe soliste, flûte, clarinette et orchestre à cordes

works

“Sous la constellation de l’homme oiseau” pour harpe soliste, flûte, clarinette et orchestre à cordes

«Bajo la constelación del hombre pájaro» (2016)
para arpa solista, flauta, clarinete y orquesta de cuerdas.
Orión, es una de esas constelaciones que puede ser reconocida fácilmente por todos nosotros. Representa ese cazador mitológico de la cultura griega. Con las tres estrellas de su cinturón, que muchos asocian con los reyes magos o cabritas; y junto a un par de estrellas en sus extremos, le dan forma a esta constelación.
Pero nuestras antiguas culturas de América veían en este asterismo (unión aleatoria de estrellas) un Hombre Pájaro. El vuelo, en un continente plagado de grandiosa diversidad de aves, adquiere una gran relevancia que lo lleva a una representación de como el espíritu puede transcender la condición humana. Por esto una de las múltiples representaciones simbólicas del arte precolombino, es la imagen que hace referencia al Hombre Pájaro o Vuelo Chamánico. Las aves mayormente representadas son el cóndor, como el rey de los gallinazos, las águilas; el búho y la lechuza.
Lo que resulta extraordinario, es que nuestras observaciones nos han permitido deducir que la constelación de Orión, situada en el ecuador celeste, es el punto de partida para elaborar la figura mítica del Hombre Pájaro. Orión, en el mito antiguo, revive a un antepasado ave portador de la semilla del Sol que descendió de las estrellas hacia la Tierra para propiciar la fecundidad. Y esto se aplica no sólo a las mitologías de las culturas precolombinas que habitaron la región andina, sino que igualmente este mismo simbolismo astronómico se encuentra en el arte de Centroamérica, Mesoamérica y Norteamérica.
Las aves, sus cantos, sus vuelos majestuosos e inconmensurables; sus sincronizadas danzas aéreas, sus acrobacias y sus mágicos descensos, nos llevan a pensar que volar es un arte. La levedad y la eficacia alcanzada en el vuelo etéreo como si proviniesen del propio cielo o de la bóveda estelar. Las aves atraviesan los mundos de la imaginación y encuentran refugio en el espíritu religioso y chamanístico como una de las más mágicas y sorprendentes creaciones del universo, como la criatura más cercana a la idea de lo divino.
En las antiguas culturas de América, el chamanismo encuentra en el ave uno de los principales motivos de transfiguración interior. La idea de “vuelo” adquiere relevancia en la experiencia de éxtasis ritual, puesto que define la propiedad alada del espíritu de trascender la condición humana. Y en esa mágica fusión, el hombre adquiere del pájaro sus propiedades naturales y sobrenaturales; al mismo tiempo, muere y renace como un ser sagrado.
El compositor intenta a través de este septeto representar vuelo chamánico del hombre pájaro a través de diferentes paisajes musicales, donde se escuchan ecos de la música de los países andinos, incluyendo ritmos de baguala, vidala, malambo y carnavalito, bajo las estrellas de la constelación de Orión.

 

“Sous la constellation de l’homme oiseau” (2016) d’Esteban BENZECRY

Septuor pour harpe, flûte, clarinette et orchestre à cordes. Orion est l’une de ces constellations des étoiles qui peuvent être facilement reconnus par tous. Il représente le chasseur mythologique de la culture grecque. Avec les trois étoiles de la ceinture, que beaucoup associent les mages ou les chèvres ; et avec une paire d’étoiles à ses extrémités, de donner forme à cette constellation. Mais nos anciennes cultures d’Amérique ont vu dans cet astérisme (union aléatoire des étoiles) à l’homme oiseau. Le vol, sur un continent en proie à une grande diversité d’oiseaux, acquiert une grande importance qui conduit à une représentation de l’esprit peut transcender la condition humaine. Ainsi l’une des nombreuses représentations symboliques de l’art précolombien, est l’image qui fait référence à l’homme oiseau ou vol Chamanique. Les oiseaux principalement représentés sont le condor, le roi des vautours, des aigles ; la chouette et le hibou. Ce qui est extraordinaire est que nos observations nous ont amenés à conclure que la constellation d’Orion situé sur l’Equateur céleste, est le point de départ pour le développement de la figure mythique de l’homme oiseau. Orion, dans le mythe antique, fait revivre une graine d’oiseau porteur ancêtre Soleil descend des étoiles à la Terre pour favoriser la fertilité. Et cela vaut non seulement pour les mythologies de cultures précolombiennes qui habitaient la région des Andes, mais aussi le même symbolisme astronomique est dans l’art de l’Amérique centrale, Mésoamérique et Amérique du Nord. Les oiseaux, des chansons, des vols majestueux et incommensurables ; leur danse aérienne synchronisée, d’acrobaties et de descentes magiques, nous conduisent à penser que le vol est un art. La légèreté et l’efficacité réalisés dans le vol éthéré comme venant du ciel propre ou stellaire voûte. Les oiseaux traversent les mondes de l’imagination et de trouver refuge dans l’esprit religieux et chamanique comme l’une des créations les plus magiques et étonnantes de l’univers, comme le plus proche de l’idée de la créature divine. Dans les cultures anciennes de l’Amérique, le chamanisme dans l’oiseau l’une des principales raisons de la transfiguration interne. L’idée de « vol » devient pertinente dans l’expérience de l’extase rituel, comme la propriété ailée définit l’esprit de transcender la condition humaine. Et dans cette fusion magique, homme oiseau acquiert ses propriétés naturelles et surnaturelles ; en même temps, il meurt et renaît comme un être sacré. Le compositeur tente à travers ce septuor représenter le vol chamanique de l’homme oiseaux à travers différents paysages musicaux où on écoute quelques échos de la musique des pays des Andes, notamment les rythmes de baguala, vidala, malambo et carnavalito, sous les étoiles de la constellation d’Orion.

Year

2016

Instrumentation

1 Flute
1 Clarinet in Bb
Harp
Violin I
Violin II
Viola
Violloncello
Double Bass

Duration

14 minutes

Premiere

This work was commissioned by 50 èmè Festival d'été de Gargilesse, France. The world premiere was given by the harpist Anaïs Gaudemard in septet formation at Festival de Gargilesse, France, August 18, 2017.

This revised version for chamber orchestra was premiered by the harpist Mara Diniello and the Orquesta Sinfonica del Neuquén conducted by Andrés Tolcachir at Teatro Español, Neuquén, Argentina, September 21, 2018

Commission

50 èmè Festival d'été de Gargilesse, France