Hommage a Wolfgang Amadeus Mozart

Œuvre inspirée de thèmes du quintette en ut majeur KV 515 de W.A Mozart

Durée : 15’
Commande de Art, Culture et Tradition.
Création le 7 mars 2008, Saint Paul de Vence – France.
Solistes de l’Orchestre Régional Cannes – Provence – Alpes Cote d’Azur.

Dans cet quintette que j’ai écrit grâce a une commande de la Association Art, Culture et Tradition, j’ai voulu rendre hommage musical a W. A. Mozart, prenant comme source d’inspiration son Quintette en Ut Majeur KV 515.

J’utilise une structure “en miroir”, avec plusieurs sections que se développent comme dans un “crescendo” d’intensité expressive jusqu’a la section centrale ou elle atteint un plus grande développement très brillant. Cette section centrale c’est le point tournante a partir de laquelle se produit un “diminuendo” d’intensité expressive, a l’envers ou se réitèrent les motifs et climats, comme une lumière que peu a peu s’éloigne, jusqu’a disparaître. On pourrait y parler, pour simplifier, d’une forme ABCBA Du point de vue musicale, l’oeuvre commence par un tremolo du violoncelle, bref et méditatif, comme une lumière que commence a s’approcher peu a peu jusqu’a arriver dans une section riche en couleurs et paysages que n’existent pas, dans une sorte de musique spatiale suspendu dans l’air et le temps, avec des sonorités exotiques grâce aux sons harmoniques des cordes, que créent une atmosphère de fantaisie. Cette section “A” est construite avec des motifs musicaux a moi.

C’est dans la section “B” que je commence a introduire des cites presque textuelles de passages très calmes du Quintette de Mozart, comme des éléments lointaines que se approchent et peu a peu commencent a prendre du protagonisme, jusqu’a arriver avec un grand crescendo, dans la section “C”, de caractéristiques brillants et virtuoses, ou ont peu trouver des développements des thèmes très reconnaissables de l’oeuvre de Mozart. Comme outils musicaux, j’utilise des procédures de contrepoint (canons et imitations ) et aussi, la déconstruction des thèmes, créant un effet de reverberance, pour revenir au calme de la section “B”, comme une transition a la section final “A”, oú on retrouve l’ambiance magique et méditative, finissant avec les tremolos du violoncelle du commencement, que se éloignent peu a peu jusqu’a s’éteindre.

L’oeuvre dans son esprit nous donne l’idée d’une image de Mozart qui est projeté presque depuis des éléments très lointaines jusqu’à se manifester dans ses thèmes dans la partie centrale de l’oeuvre et qui après, il s’éloigne peu a peu jusqu’à s’évanouir dans la gloire.