Cello Concerto
works
Cello Concerto
“CONCERTO POUR VIOLONCELLE”
D’Estéban BENZECRY
(2013)
I – Ancestrale
II – Luna nueva
(Nouvelle lune)
III – Kallpa
(Pouvoir en langue quechua)
Commande de RADIO FRANCE.
Création mondiale: Festival Présences 2015 « Les deux Amériques »
Orchestre Philharmonique de Radio France.
Direction: Manuel Lopez-Gomez.
Gautier Capuçon, violoncelle.
(02/06/2015) Maison de la Radio, Grand Auditorium. Paris – France.
Dédicataire : Gautier Capuçon
INSTRUMENTATION
2 Flûtes, 2 Hautbois, 2 Clarinettes en Sib, 2 bassons, 2 cors en fa, 2 Trompettes,
2 Trombone, timbales, Percussion (2): I – 3 Tam-tams (small, medium, large), 5 tom-toms, vibraslap, maracas, suspended cymbal, glockenspiel, jaw harp (with amplifier), wind metal chimes. II – Güiro, wind wood chimes (bamboo), claves, 2 congas, bâton de pluie, bass drum, 5 temple blocks, vibraphone, crotalos.
Harpe, Piano et Cordes.
Durée: C.32 minutes.
Notice d’œuvre
I – Ancestral
Ancestral veut dire de nos ancêtres, mélange des rythmes et mélodies d’un passé précolombien méconnu, d’un passé post colombien plus connu, et des procédures relevant des systèmes musicaux d’hier et avant-garde, c’est-à-dire, de procédures pentatoniques, tonales, modales, spectrales, et techniques de jeu étendues, avec passages d’un rythme très complexe.
Le tout donne comme résultat un mouvement ou on peut dire que survole une espèce de parfum d’un folklore imaginaire insinué, mais jamais dit.
Il commence avec un pédale sur la note plus grave du violoncelle, que peu à peu, se développe avec des glissandos de harmoniques, en se mêlant sur des procédures pentatoniques, qu’appellent a des résonances du mémoire collective du passé et des sonorités d’aujourd’hui.
Le violoncelle soliste a une partie où on trouve une recherche des possibilités techniques de cet instrument, et on peut entendre des invocations presque vocales, que sont répondues par l’orchestre, dans une sorte de cérémonie ancestral.
Après de différentes sections, on reprend la pédale sur la note plus grave du violoncelle, avec l’orchestre faisant un accompagnement en rythme de «baguala» (chant du Nord d’ Argentine. c’est un hurlement, une protestation plaintive) pour finir avec une murmure dans la voix soliste et une insinuation rythmique de l’orchestre que finit le mouvement abruptement
II – Luna Nueva (nouvelle Lune)
Les petits rayons de la nouvelle Lune se reflètent dans le commencement très douce du mouvement, que apparaît comme un chant à la Lune dans la voix expressive du violoncelle, que reproduit certains mélodies pentatoniques du premier mouvement, dans une manière cyclique, sur des très subtiles commentaires de l’orchestre, que va à déboucher dans une section B, décrite dans la part comme « mélancolique, dans l’esprit du tango », que chante une mélodie très sensible que n’est pas un tango, mais qu’a une ambiance de cette dance urbaine, en se inscrivant dans ce qu’on pourrait définir comme « folklore urbain imaginaire», pour en finir avec une section avec le même esprit que le commencement du mouvement, que finira avec las dernières étincelles de la nouvelle Lune.
Le mouvement se déroule dans une ambiance nocturnal et les sons de l’orchestre sont dans presque tout le temps, dans des nuances piano et pianissimo avec des passages traités dans un canon étroit qui imitent la voix principale, créant ainsi un effet de réverbération, un écho
III – Kallpa
Le mot quechua (ethnie originaire du Nord de l’Argentine, Bolivie et Pérou) signifie Pouvoir ou potence et définie le rôle du violoncelle et l’orchestre dans cet mouvement, que commence avec une cadence du violoncelle, où fait gala des ressources expressives et techniques de l’instrument, avec des passages en pizzicato, ponticello, triples et quadruples accords, des sons harmoniques, tremolos, etc., arrivant à une espèce de toccata frénétique, avec certains souvenirs du thème pentatonique qui apparait dans les deux premiers mouvements, dans cette toccata d’une grande virtuosité tant pour le violoncelle, comme pour l’orchestre, le compositeur explore les possibilités virtuosistes du violoncelle, avec un moto perpetuo que traverse par des différents paysages sonores ou on trouve le rythme et tournures mélodiques du Carnavalito («Petit Carnival”, Danse populaire folklorique du nord d’Argentine).
Le compositeur ne vise pas à faire un travail d’ethnomusicologie, sinon, prendre quelques racines, rythmes, mélodies et la mythologie comme source d’inspiration pour développer leur propre langue comme une sorte de folklore imaginaire.
Year
Instrumentation
2.2.2.2-2.2.2.0-Timpani. Perc. (2). Harp. Piano- Strings
Duration
Premiere
06/02/2015 - Festival Presences 2015 - Auditorium de Radio France, Orchestre Philharmonique de Radio France
Conductor
Soloist
Commission
Published